KODJOBOUE 2021

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MERCI, MATONDO, DJÊRÊDJÊF, ASINAA, AMO, AYOKA, ANITCHÉ

Le Laboratoire dynamique des langues et discours (LADYLAD) de l’UFR LLC (Unité de formation et recherche) Langues, Littératures et Civilisations de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), a organisé le mardi 12 octobre, la 3ème édition du colloque international de Kodjoboué, au centre Jean Paul 1er de Bonoua (sud). 

Ces assises de 48 heures ont pour thème principal : « l’adjectif : du questionnement fonctionnel dans les langues naturelles à l’analyse structuro-discursive ». Plus d’une centaine d’enseignants-chercheurs, chercheurs et doctorants venus des universités et centres de recherches venus du Burkina Faso, Gabon, Sénégal, Togo, de la République du Congo et Côte d’Ivoire ont été conviés à apporter leur contribution à l’enrichissement des études sur l’adjectif.

A l’ouverture de cette rencontre, le président du comité d’organisation, Assanvo Amoikon Dyhie, Maître de Conférences a planté le décor, à travers la problématique suivante : qu’est-ce qu’un adjectif ? Quelle fonction joue-t-il? Quelles sont ses manifestations dans nos langues? Voici quelques questions que l’on pourrait se poser pour l’appréhender en abordant le thème central.

Le point d’orgue de la cérémonie d’ouverture a été la conférence plénière dite par Prof Kouadio Jérémie autour du thème suivant : « l’adjectif, une notion linguistique à définition, syntaxe et sémantique variées et variables ». Directeur de l’équipe de recherche Laboratoire, description, didactique et dynamique des langues en Côte d’Ivoire (L3DL-CI), il a révélé que depuis l’antiquité gréco-latine qui a vu naitre le verbe, le nom et autres éléments de la grammaire, la séparation de l’adjectif et le nom était difficile. Et que ce n’est qu’au fur et à mesure des siècles qu’elle s’est faite. Mais en même temps, cette question n’est pas totalement tranchée dans les langues africaines. C’est-à-dire qu’on ne peut pas dire d’emblée, qu’est ce qui est nom et adjectif, si on ne va pas fouiller dans la langue pour qu’elle nous dise comment ces notions fonctionnent. « C’est une réflexion qui peut aider ceux qui décrivent les langues africaines, à voir en quoi, c’est différent du français. Quand on va faire un syllabaire, une grammaire, on tiendra compte de tout cela », a-t-il conclu pour montrer la portée des discussions de ce colloque. Notons en définitive, que l’adjective n’a pas de définition universelle donc conciliante puisqu’il se manifeste différemment dans les langues du monde. Cependant, il y a une convergence transversale du fait que l’adjectif qualificatif demeure l’expression de la qualité quelle que soit sa forme, sa nature et sa position dans la chaine parlée.

Par ailleurs, le Responsable intérimaire du LADYLAD, Kra Kouakou Appoh Enoc, s’est, pour sa part, réjoui du fait que les participants à ce troisième colloque découvrent pour la première fois le Laboratoire LADYLAD. Il en a profité pour rappeler que c’est dans le cadre des réformes engagées dans l’enseignement supérieur, que l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) ait procédé, à UFR Langues, Littératures et Civilisations, à la création de Laboratoires de recherche en janvier 2020. Deux Laboratoires à cet effet ont été créés : le laboratoire de « Littératures et d’Écritures des Civilisations » et le laboratoire « Dynamique des Langues et Discours ».

Rappelons, la 3ème édition du colloque international de Kodjoboué 2021 est le fruit du partenariat entre le Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (PASRES), le L3DL-CI, le LADYLAD, la S.I.L, les revues scientifiques Akofena et Ziglôbitha

Par Frédéric Goré-Bi  Publié le 13-10-2021 à 06:56 GMT |

Le troisième colloque international de Kodjobouet-Bonoua, organisé par l’équipe de recherche du Laboratoire, description et dynamique des langues en Côte d’Ivoire (L3DL-CI) S/c du Laboratoire dynamique des langues et discours (LADYLAD), avec le soutien du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (PASRES), s’est ouvert ce mardi 12 octobre 2021 dans la commune de Bonoua. 

Contrairement aux deux précédents qui ont traité respectivement du Nom et du Verbe, cette troisième va donner l’opportunité aux enseignants-chercheurs, chercheurs et doctorants d’apporter leur contribution à l’enrichissement des études sur l’Adjectif, sous le thème : « l’adjectif : du questionnement fonctionnel dans les langues naturelles à l’analyse structuro-discursive » 

Les axes de recherche portent sur l’adjectif dans les langues du monde, sa morphologie, sa syntaxe, sa morphosyntaxe, sa sémantique de qualification ou encore la typologie des adjectifs, l’expression de sa qualité dans les parlers urbains par les jeunes et les autres moyens d’expression de la qualité. 

Sur deux jours de réflexions, la centaine de participants venus du Burkina Faso, du Gabon, du Sénégal, du Sénégal, de la République démocratique du Congo et de Côte d’Ivoire vont plancher sur ce qu’est l’Adjectif, sa fonction, ses manifestations dans les langues africaines pour envisager leur contribution au développement.

« Par quels moyens morphologiques, syntaxiques et sémantiques pouvons-nous identifier, à travers une classe grammaticale, l’Adjectif tout en tenant compte de ses frontières floues et de ses affinités éventuelles avec d’autres catégories ? », a interrogé, dans sa conférence inaugurale, le directeur de l’équipe de recherche, Pr Kouadio N’Guessan Jérémie, qui a fait l’historique gréco-romaine de l’apparition du terme Adjectif et ouvert des pistes de réflexion pour son étude dans les langues nationales africaines.

Pour le Pr Assanvo Amoikon Dyhie, « l’Adjectif appartient à une classe de mots dont la forme peut varier en genre et en nombre ; contrairement au nom, il ne possède pas par lui-même un genre, car celui-ci étant déterminé par le terme auquel il se rapporte », d’autant plus qu’il est « un mot que l’on ajoute au nom pour exprimer les qualités, les diverses manières d’être des personnes ou des choses désignées par ce nom ».

Toutefois, « ces définitions sont non-exhaustives et discutables à tout point de vue selon vos spécialités, et surtout en tenant compte des contraintes imposées par les langues, objet de vos études », a-t-il souligné.

Le LADYLAD étudie le langage dans son acception la plus large. Ses travaux couvrent une variété de domaines notamment la linguistique descriptive et documentaire, la sociolinguistique et la psycholinguistique, l’analyse des discours et ses variantes stylistiques et sémiotiques ainsi que les aspects didactiques et pathologiques du langage, a précisé le responsable intérimaire, Pr Kra Kouakou Appoh Enoc.

Il faut noter que les actes du colloque seront publiés en mars 2022.

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TROISIÈME COLLOQUE INTERNATIONAL DE KODJOBOUET-BONOUA,
LE TROISIÈME COLLOQUE INTERNATIONAL DE KODJOBOUET-BONOUA, ORGANISÉ PAR L’ÉQUIPE DE RECHERCHE DU LABORATOIRE, DESCRIPTION ET DYNAMIQUE DES LANGUES EN CÔTE D’IVOIRE (L3DL-CI) S/C DU LABORATOIRE DYNAMIQUE DES LANGUES ET DISCOURS (LADYLAD), AVEC LE SOUTIEN DU PROGRAMME D’APPUI STRATÉGIQUE À LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (PASRES), S’EST OUVERT CE MARDI 12 OCTOBRE 2021 DANS LA COMMUNE DE BONOUA.

Temps forts du 3ème COLLOQUE INTERNATIONAL DE KODJOBOUE 2021 organisé par l’équipe de recherche L3DL-CI S/C du LADYLAD et en partenariat avec: PASRES, FONSTI SIL, AKOFENA, ZIGLOBITHA – 12 et 13 octobre 2021
Commission accueil

Dr Jacques et son équipe en action pour l'enregistrement des participants. Mweci pour le savoir-faire.

Allocution liminaire du PCO

Akwaba, Fotaman, Asê oh, Ayoka, bienvenue à cette 3ème édition du colloque international de KODJOBOUÉ 2021 organisé en partenariat avec le PASRES, le L3DL-CI, le LADYLAD, la S.I.L, les revues scientifiques Akofena et Ziglôbitha.

Allocution liminaire du LADYLAD

Le Laboratoire Dynamique des Langues et Discours, en acronyme LADYLAD, de l’UFR Langues, Littératures et Civilisations de l’Université Félix Houphouët-Boigny, par ma voix, vous souhaite la bienvenue au Centre Jean Paul 1er, pour le 3ème colloque international de Kodjoboué- Bonoua.

Prix de la meilleure communication féminine remporté par l'Étudiante Miss Josiane N'GUESSAN. Merci au PASRES - FONSTI. À bientôt pour les prochaines éditions.