Akofena garantit la publication des contributions originales dans les domaines des Sciences du Langage, des Lettres, des Langues et de la Communication. En vertu du Code d’Éthique et de Déontologie du CAMES, toute contribution engage son auteur, même des années après la publication de son article.
Le contributeur est responsable, au plan scientifique et éthique, des recherches qu’il conçoit et conduit. Il ne peut s’abriter d’aucune autorité pour conduire des recherches qui contreviendraient aux principes et aux dispositions du présent code. Dans les cas où une recherche est susceptible de sortir du cadre habituel d’exercice du contributeur, celui-ci doit recueillir l’avis positif de ses pairs, et le cas échéant, d’instances reconnues comportant des représentants de la société civile extérieurs à la communauté scientifique. Dans tous les cas où le respect des dispositions présentes est avéré, le chercheur est, en tant que de besoin, défendu par l’institution dans le cadre de laquelle il exerce et par ses pairs.
Dans le cas de recherches « situées », c’est-à-dire répondant à une requête (sociale, industrielle…) extérieure à la science elle-même, le contributeur en garde l’entière maîtrise et la responsabilité scientifique et éthique. Il ne peut s’abriter de ces points de vue derrière aucune personne physique ou morale. Il ne peut être contraint à exercer en contradiction avec sa conscience ou le présent code par aucune personne physique ou morale. Son refus, justifié par une clause de conscience ou la référence au présent code, ne peut lui causer aucun tort professionnel ou personnel.
Les contributeurs exercent dans le cadre des lois et règlement en vigueur. Toutefois, si ces lois et règlements, ou bien autorisent des travaux contraires aux principes éthiques reconnus par la profession ou par le chercheur lui-même, ou bien entravent la recherche pour des motifs dont le caractère éthique n’est pas avéré, les chercheurs ont le devoir d’informer le législateur et d’agir auprès de lui, ainsi qu’auprès de toutes autorités compétentes, afin que des mesures appropriées soient prises pour rendre les travaux compatibles avec les exigences éthiques et le devoir de connaissance.
Chaque contributeur s’engageant dans une recherche, y compris s’il est étudiant, est personnellement responsable de son travail sur le terrain, des données qu’il accumule et des publications qu’il rédige.
L’auteur doit réserver l’exclusive de son article à la revue jusqu’à réception des résultats de l’expertise. Dans le cas où celle-ci est défavorable, l’auteur est libéré de tout contrat avec la revue sauf s’il décide d’améliorer son article et de le lui soumettre à nouveau en vue d’une éventuelle publication. L’auteur plagiaire à hauteur d’environ 20% et plus du contenu de son article se verra notifié les sources plagiées et interdit de publication sur avis motivé.
À moins de 20%, la reformulation des passages ciblés est une condition sine qua non pour une nouvelle expertise de son article. Le plagiat dont il est question ici n’implique pas les citations entre guillemets qui sont nécessairement référencées. L’auteur reste le seul responsable du contenu de son article même après sa publication dans la revue. Il doit valider, en dernière instance, la version de l’article à publier par la signature de la déclaration d’originalité et cession des droits de reproduction.
Selon les normes en la matière, le plagiat est commis lorsqu’un auteur utilise une autre œuvre (généralement l’œuvre d’un autre auteur) sans autorisation, crédit ou reconnaissance. Le plagiat prend différentes formes, de la copie littérale à la paraphrase du travail d’autrui.
Copie littérale: La copie littérale consiste à reproduire une œuvre mot pour mot, en tout ou en partie, sans permission et sans mention de la source originale. La copie littérale est un plagiat évident et est facile à détecter en comparant les articles en question.
Copie substantielle: La copie substantielle consiste à reproduire une partie substantielle d’une œuvre, sans autorisation ni reconnaissance de la source originale. Pour déterminer ce qui est «substantiel», tant la quantité que la qualité du contenu copié sont pertinentes. La qualité fait référence à la valeur relative du texte copié proportionnellement à l’œuvre dans son ensemble. Lorsque l’essence d’une œuvre a été reproduite, même si ce n’est qu’une petite partie de l’œuvre originale, un plagiat peut s’être produit. Par exemple, un extrait relativement court d’un texte, livre, article peut être instantanément reconnaissable et peut en constituer une partie substantielle.
Paraphraser: La copie peut avoir lieu sans reproduire les mots exacts utilisés dans l’œuvre originale, c’est-à-dire sans copie littérale ou substantielle. Ce type de copie est appelé paraphrase et peut être le type de plagiat le plus difficile à détecter. Pour déterminer si une paraphrase inacceptable a eu lieu, la revue Akofena applique un test similaire à celui de la copie substantielle. Cela consiste à regarde la quantité et la qualité de ce qui a été pris et aussi si le deuxième auteur a bénéficié de la compétence et du jugement du premier auteur. S’il semble clair, selon la prépondérance des probabilités, que le deuxième auteur a pris sans permission ni reconnaissance la totalité ou une partie substantielle de l’œuvre originale et l’a utilisée pour créer une deuxième œuvre, bien qu’exprimée en des mots différents, alors une telle utilisation équivaut à plagiat.
Le plagiat est aussi la reproduction d’un texte, d’une partie d’un texte, de toute production littéraire ou graphique, ou la paraphrase d’un texte sans en indiquer l’auteur. Il viole les règles de l’éthique académique et constitue une fraude dans les travaux notés. Le plagiat constitue également une atteinte aux droits d’auteur et de propriété intellectuelle, qui peut être assimilée à un délit de contrefaçon. Lorsque l’auteur d’un travail académique ressent le besoin de s’appuyer sur un autre texte, il doit le faire en respectant les règles suivantes :
Lorsqu’un extrait, même court, est cité exactement, il doit être placé entre guillemets (ou en retrait et en caractères légèrement plus petits si le texte dépasse quelques lignes) et la référence (nom de l’auteur et source) doit être indiquée ; l’extrait cité doit être court ;
Lorsque le texte ou un passage du texte est paraphrasé ou résumé, la référence (nom de l’auteur et source) doit être indiquée.
Akofena n’accepte en aucune manière que ce soit la publication d’articles plagiés. Pour ce faire, en cas de plagiat avéré, l’auteur plagiaire est informé par courrier confidentiel avec les éléments de preuve irréfutable. Cependant, si d’une manière ou d’une autre, un article contenant de nombreuses similitudes avec un autre texte existant est publié sur notre site, l’article en question reste black listé, c’est-à-dire impossible de lecture et de téléchargement.
Tous les documents exploités dans le cadre de la rédaction d’un article scientifique, doivent être clairement identifiés et le nom de l’auteur et la source de l’extrait doivent être mentionnés. Les citations textuelles, y compris dans une traduction personnelle, doivent obligatoirement être bien citées conformément aux normes éditoriales [https://www.revue-akofena.com/normes_editoriales/]. Les citations non textuelles (tableaux, graphiques, photos, formules scientifiques, etc.) doivent également être accompagnées d’une référence bibliographique à leur suite. Toutes les références des documents cités, empruntés ou adaptés, doivent figurer dans les références bibliographiques.